L’affacturage inversé est une pratique de plus en plus courante dans le domaine des relations entre fournisseurs et donneurs d’ordre. Cette nouvelle solution de paiement est en plus parfaitement adaptée à la loi de modernisation de l’économie (LME) qui impose depuis le 1er janvier 2009 aux entreprises, de régler leurs factures à 60 jours. Zoom sur cette pratique particulière de l’affacturage.
A quoi sert l’affacturage inversé ?
On appelle aussi l’affacturage inversé « reverse factoring ». Cette pratique particulière de l’affacturage permet à l’utilisateur d’obtenir un paiement 48h après l’émission d’une facture. A l’image d’une assurance crédit PME qui est une sécurité en cas d’impayés des clients, l’affacturage inversé est également un gage de fiabilité, puisqu’il permet de toucher rapidement le montant d’une facture.
Tout comme un affacturage international export répond aux besoins de Trésorerie, une opération d’affacturage inversé permet aux donneurs d’ordre d’ordres de préserver leur Trésorerie à court terme. Avec cette méthode de paiement, les fonds ne sortent qu’ultérieurement.
Comment se déroule un reverse factoring en pratique ?
Dans les faits un reverse factoring peut se passer ainsi :
- votre client passe commande
- vous lui adressez une facture
- celle-ci sera simultanément envoyée à votre client mais également à l’organisme d’affacturage.
La procédure d’affacturage inversé se déroule sur le même modèle que la procédure d’un affacturage classique : un contrat est mis en place entre les 3 parties (la société d’affacturage, le donneur d’ordres et le fournisseur).
Qu’est-ce qui différencient les deux procédures alors ? Ici ce sont les clients qui demandent à leur courtier en affacturage de mettre en place cette pratique de reverse factoring, afin de mettre à la disposition de leurs fournisseurs un système de paiement plus rapide.
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